-
Partager cette page
Colloque "Stratégies Intersubjectives en Discours et Négociation du Sens"
Publié le 13 avril 2021 – Mis à jour le 4 mai 2021
du 17 juin 2021 au 18 juin 2021 En ligne
Ce colloque international invite à une réflexion sur les stratégies intersubjectives en discours et la négociation du sens à laquelle elles peuvent donner lieu. Son ancrage est fondamentalement linguistique, mais il interroge un paramètre crucial en termes communicationnels, à savoir l’intersubjectivité, dessinant des perspectives renouvelées en termes d’analyse de discours. L’intersubjectivité, notion au carrefour entre linguistique et philosophie, peut se définir comme une rencontre – ou du moins une tentative de rencontre – entre les subjectivités, autrement dit entre les représentations des interlocuteurs. Selon Gadamer (1960), l’intersubjectivité, se traduisant par la confection d’un langage provisoirement commun, est la condition de toute communication véritable. Une telle approche peut toutefois sembler utopiste, et la réalité des interactions verbales montre que, même dans le meilleur des cas, l’intersubjectivité se présente davantage comme un horizon que l’on cherche à approcher par ajustements successifs.
Par voie de conséquence, toute une série de stratégies énonciatives et discursives peuvent être mises en œuvre par le locuteur, afin de négocier le sens de façon plus ou moins explicite. La négociation du sens est ici entendue comme un ensemble d’opérations visant à transmettre, faire admettre, ou même imposer un contenu – qu’il soit lexical, propositionnel, ou discursif. Le premier stade de négociation du sens, le plus minimal, est celui d’une régulation plus ou moins consciente de sa propre production, afin que celle-ci soit transmise de façon la plus « recevable » possible. Des processus de négociation du sens plus conscients et stratégiques – constituant donc un deuxième stade, plus construit, de négociation du sens – sont également souvent mis à contribution, sous forme de procédés argumentatifs notamment. Il s’agit alors d’infléchir le point de vue d’autrui, en optant pour des mouvements discursifs de justification, de concession, d’illustration, de métaphorisation, d'implicitation, etc. Ces processus feront l’objet de nos analyses, en lien avec les stratégies discursives qui les sous-tendent.
Par voie de conséquence, toute une série de stratégies énonciatives et discursives peuvent être mises en œuvre par le locuteur, afin de négocier le sens de façon plus ou moins explicite. La négociation du sens est ici entendue comme un ensemble d’opérations visant à transmettre, faire admettre, ou même imposer un contenu – qu’il soit lexical, propositionnel, ou discursif. Le premier stade de négociation du sens, le plus minimal, est celui d’une régulation plus ou moins consciente de sa propre production, afin que celle-ci soit transmise de façon la plus « recevable » possible. Des processus de négociation du sens plus conscients et stratégiques – constituant donc un deuxième stade, plus construit, de négociation du sens – sont également souvent mis à contribution, sous forme de procédés argumentatifs notamment. Il s’agit alors d’infléchir le point de vue d’autrui, en optant pour des mouvements discursifs de justification, de concession, d’illustration, de métaphorisation, d'implicitation, etc. Ces processus feront l’objet de nos analyses, en lien avec les stratégies discursives qui les sous-tendent.
Contact :
Blandine Pennec, - blandine.pennec@univ-tlse2.fr