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Saussure (John E. Joseph, traduction de Nathalie Vincent-Arnaud)
Publié le 13 décembre 2021 – Mis à jour le 13 décembre 2021
le 10 décembre 2021
« … dans la langue il n’y a que des différences sans termes positifs. Qu’on prenne le signifié ou le signifiant, la langue ne comporte ni des idées ni des sons qui préexisteraient au système linguistique, mais seulement des différences conceptuelles et des différences phoniques issues de ce système. » (Cours de linguistique générale, 1916, p.166)
La conception quasi algébrique du langage de Ferdinand de Saussure (1857-1913) est fréquemment réduite par un certain nombre d’admirateurs mais aussi de détracteurs à quelques idées simples que l’on peut facilement mémoriser et qui sont aujourd’hui encore l’objet de controverses. La langue est un système d’oppositions acoustiques (le signifiant, la forme) que la convention sociale met en relation avec un système d’oppositions conceptuelles (le signifié, le contenu) : cet emblème du saussurisme – qui a donné naissance au structuralisme – laisse dans l’ombre l’être humain pétri de contradictions qui l’a imaginé. Dans cette étude de la vie et de l’œuvre de Ferdinand de Saussure, John E. Joseph évoque tous les aspects de la personnalité et de l’histoire du père de la linguistique moderne – et de l’école de Paris – qui a laissé une empreinte indélébile dans les sciences humaines et sociales.
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John E. Joseph est professeur de linguistique appliquée à l’Université d’Édimbourg où il a dirigé pendant plusieurs années le département de linguistique et de langue anglaise. Il est notamment l’auteur de Language and Politics (2006), Language and Identity (2004) et, avec Nigel Love et Talbot J. Taylor, Landmarks in Linguistic Thought II: The Western Tradition in the Twentieth Century (2001). Il a dirigé le volume Language and Politics: Major Themes in English Studies (2010). Il dirige avec Talbot J. Taylor la revue Language & Communication.
Nathalie Vincent-Arnaud est professeur au département des Études du monde anglophone de l’Université Toulouse Jean-Jaurès. Ses principaux domaines d’activité sont la stylistique et la traductologie. Elle a codirigé de nombreux ouvrages et numéros de revue tels que Corps et traduction, corps en traduction (2018), Des histoires de la musique : perspectives intersémiotiques et cognitives (2020) et Distorsions cognitives : formes, récits, imaginaires (2021).
Couverture : F. de Saussure à l’âge de vingt-deux ans, photographié à Genève par Marc Boissonnas © Bibliothèque de Genève
La conception quasi algébrique du langage de Ferdinand de Saussure (1857-1913) est fréquemment réduite par un certain nombre d’admirateurs mais aussi de détracteurs à quelques idées simples que l’on peut facilement mémoriser et qui sont aujourd’hui encore l’objet de controverses. La langue est un système d’oppositions acoustiques (le signifiant, la forme) que la convention sociale met en relation avec un système d’oppositions conceptuelles (le signifié, le contenu) : cet emblème du saussurisme – qui a donné naissance au structuralisme – laisse dans l’ombre l’être humain pétri de contradictions qui l’a imaginé. Dans cette étude de la vie et de l’œuvre de Ferdinand de Saussure, John E. Joseph évoque tous les aspects de la personnalité et de l’histoire du père de la linguistique moderne – et de l’école de Paris – qui a laissé une empreinte indélébile dans les sciences humaines et sociales.
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John E. Joseph est professeur de linguistique appliquée à l’Université d’Édimbourg où il a dirigé pendant plusieurs années le département de linguistique et de langue anglaise. Il est notamment l’auteur de Language and Politics (2006), Language and Identity (2004) et, avec Nigel Love et Talbot J. Taylor, Landmarks in Linguistic Thought II: The Western Tradition in the Twentieth Century (2001). Il a dirigé le volume Language and Politics: Major Themes in English Studies (2010). Il dirige avec Talbot J. Taylor la revue Language & Communication.
Nathalie Vincent-Arnaud est professeur au département des Études du monde anglophone de l’Université Toulouse Jean-Jaurès. Ses principaux domaines d’activité sont la stylistique et la traductologie. Elle a codirigé de nombreux ouvrages et numéros de revue tels que Corps et traduction, corps en traduction (2018), Des histoires de la musique : perspectives intersémiotiques et cognitives (2020) et Distorsions cognitives : formes, récits, imaginaires (2021).
Couverture : F. de Saussure à l’âge de vingt-deux ans, photographié à Genève par Marc Boissonnas © Bibliothèque de Genève
John E. Joseph. Saussure, Lambert-Lucas, 2021. Traduction : Nathalie Vincent-Arnaud.
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